Chers aventuriers du quotidien, une fois n’est pas coutume, mon titre est fidèle au sujet du jour. Je t’embarque donc dans l’aventure analytique.
Mes nouvelles passions étant le sport et les légumes, tu le sais, je suis une femme nouvelle ! Alors pour parfaire la trentenaire qui est bien à l’intérieur et ça se voit à l’extérieur (ou l’inverse), depuis quelques mois maintenant, je vais voir une dame Psy, avec la régularité hebdomadaire de la meuf (ou du mec) qui va faire retoucher ses racines tous les mois chez son coiffeur.
C’est le même prix.
Sauf que c’est toutes les semaines. Autant dire qu’il faut choisir :
qui va chez le psy a les cheveux blancs.
Pendant des années j’ai douté sur le concept même du / de la Psy, ce truc à la mode où les trentenaires parisiens vont larmoyer sur leurs déceptions amoureuses et l’incapacité de leurs parents à les élever correctement. Après quelques semaines et malgré un objectif initial bien spécifique, je suis passée du côté obscure de la force : je me suis vue, sur le fauteuil rose à côté de la fenêtre, fixant le rideaux en larmoyant sur une histoire de mec et, de temps à autre, ça m’échappe, je sors, en pleine conversation avec les copains des « comme dirait ma psy… » complètement improbables il y a 6 mois de ça.