Chers aventuriers du quotidien, le monde est parfois trop injuste.
Nous avons chacun nos armes pour y faire face.
Le moment est venu pour moi de te faire un aveu : mon arme à moi n’a pas bougé d’un iota depuis mes 3 ans.
Je suis une hyper sensible.
Je ne saurais pas te dire si c’est bien ou non, il s’avère que c’est comme ça et que, avec le temps, j’ai appris à m’en servir comme un allié précieux dans mon travail (et ma grande passion) : raconter des histoires. Être une éponge à sentiments, à sensations, chercher obstinément à comprendre les autres et leurs motivations est peut-être ce qui me sert le plus pour ajuster les mots afin qu’ils sonnent justes.
Sauf que…
Dans la vie de tous les jours aussi, je suis une hypersensible : je pleure comme je ris (si maman si) de joie, de peine, d’émotion, de tristesse, de colère, d’amour… je pleure plus facilement et rapidement qu’il ne me faut de temps pour l’expliquer. Je pleure. De contrariété, souvent, très souvent, je pleure. Un peu comme une enfant de 3 ans, je pleure.
Et parfois c’est un peu chiant.