Il parait que j’ai 30 ans (ou plus) et que donc c’est normal, mais, n’empêche, j’ai constaté ces derniers temps que je me rendais de plus en plus souvent dans les boutiques pour enfant. Fait notable : malgré mon manque d’attrait certain pour les jouets en plastique bruyants et colorés, les livres pas toujours joliment illustrés ou les pulls bleu marine marqués « p’tit mec, trop la classe » dans la largeur, oui, je le confesse, moi-même j’ai fait vendeuse de poussettes / fringues (hors de prix) pour femmes enceintes / conseillère en habillement pour
« oh, qu’il est mignon, il a quel âge ? ah oui il se porte bien dit-donc pour un si jeune bébé ! »
J’ai même vendu des biberons et des portes bébés.
J’étais globalement mauvaise.
J’ai toujours été une vendeuse médiocre. J’ai toujours détesté mettre en avant un produit face à quelqu’un pour potentiellement influencer ses choix. J’ai toujours eu du mal à vanter les caractéristiques de quelque chose à laquelle je ne crois pas particulièrement au premier abord.
Or, on ne va pas se mentir : il y a assez peu de choses qui m’enthousiasment dans les boutiques pour enfant.