D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé le hand, un sport où courir vite est un point fort, foncer dans le tas une option et où il est davantage question de se passer le ballon que d’en faire quelque chose (dribbler, par exemple) avec ses mains ou ses pieds.
Ça c’est pour ma pratique personnelle, vous savez, celle de nos cours d’EPS, le hand restant avec le badminton et « la piscine » les disciplines phares de ces quelques heures hebdomadaires suspendues entre verbes irréguliers d’anglais et expériences douteuses de physique-chimie.
Il y a une quinzaine d’années sont arrivées dans ma vie les premières retransmissions TV de matchs internationaux. Des championnats du monde souvent, dans un rythme endiablé et au bout d’un stress ayant raison de manucures parfois aléatoires : j’étais ado et c’était la mode des mini vernis couleur licorne d’Yves Rocher. Depuis longtemps j’avais accepté l’idée que, le sport, c’est vachement mieux à la TV que dans une salle avec des chasubles à l’odeur de transpi dont le dernier nettoyage remonte à 1978.