J’adore les librairies. C’est un peu mon triangle des Bermudes. Je pourrais y rester des heures, à regarder les couvertures de bouquins, les nouvelles sorties, les vielles éditions, et, un peu comme dans un magasin « Des petits hauts », j’ai besoin de prendre sur moi pour ne pas tout acheter. En revanche on parle ici des librairies de quartier, les petites, avec une âme et avec l’envie de mettre des auteurs inconnus en avant.
Bien évidement ce fut un fail, et dans mon panier, j’ai fini par repartir aussi avec ça et ça.
2 euros + 3 euros, vous me direz, c’est pas la ruine. Oui mais 5 euros c’est quand même le prix d’un diner et parfois, tout de même, j’ai faim.
Anyway : Voltaire traité sur la Tolérance m’a fait de l’oeil quand je me suis perdue au rayon je-sais-plus-quoi, mais rien à voir avec Voltaire. Comme je suis dans mon challenge un mois = un classique, que je viens de finir Flaubert (chiant) et que je suis à la page 70 de Malraux (très prometteur), je me dis qu’un petit Voltaire de 130 pages trouvera bien sa place à un moment ou à un autre de l’année. Et puis quelques mètres plus loin, le Petit traité d’intolérance de Charb a fait écho. J’ai feuilleté et le « Mort aux lecteurs de journaux gratuits ! » m’a interpellé. Je me suis dit que c’était moche de tomber dans ce genre de pièges marketing (et vas y que je te balance de la réédition depuis le 7 janvier), mais je pense que j’ai raté l’occasion de connaitre Charb du temps de son vivant, et je pense que c’est dommage.
J’ai fini mon tour et au détour d’une allée, je suis tombée sur ça (horreur, effroi et la musique qui va bien) :
Le rayon « relations »… Quand je vois les titres mis en avant (et donc qui doivent attirer l’oeil et, j’imagine, fonctionner), je me dis que finalement, c’est peut être pour ça que le célibat m’a juré fidélité : Ce que veulent les hommes, Comment reconquérir son Ex…, Comment trouver l’homme idéal, Séduisez, etc.
Vomi.
Non, clairement, je ne suis pas prête à en passer par là, je suis une désespérée de la thèse de la « magie magique » qui fait pouf et hop, ça fonctionne… bon et puis après on fait des concessions. Alors les grimoires de potions et eléxires pour forcer la chance, ça m’agresse.
En me dirigeant vers la caisse je suis tombée nez à nez avec le rayon papeterie. Hors j’ai un énooooorme faible pour les carnets Moleskine (certains seraient perdus sans leur portable, moi c’est mon « agenda », papier, écrit, là où je consigne rendez-vous, notes et grandes idées) et je voue un culte d’amour pour les feutres noirs. Alors j’ai fait un petit tour. En me promettant de ne rien emporter avec moi…
Pour de vrai… J’ai craqué pour un signpen made in Japan à la mine canon.
Oui je sais c’est moche, mais c’était en hommage à celle qui se reconnaîtra.
You can be proud love! (j’ai de très mauvaises fréquentations).
xxx
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