J’ai retrouvé des collègues.
L’Homme est un animal social (#AristoteRepresent) il parait. N’empêche,
je suis épuisée.
Voilà.
J’ai retrouvé des collègues.
L’Homme est un animal social (#AristoteRepresent) il parait. N’empêche,
je suis épuisée.
Voilà.
Je ne sais pas trop ce que je faisais il y a 5 et 10 ans, n’empêche, ce matin, depuis mon Palace toutes fenêtres ouvertes, j’ai entendu les coups de canon. 21 il parait. Ne me demande pas de confirmer : il m’en aura fallut 5 ou 6 (ou 7 ?) pour que je réalise ce dont il s’agissait. Il y a 10 ans j’étais au pied des collines de Belleville. Il y a 5 ans sur un autre versant de celle de Montmartre. D’une certaine façon je me rapproche du centre et du son des « coups de canon », en perdant, au passage, quelques mètres carrés à chaque déménagement. Au rythme où vont les choses, dans 10 ans je vivrai dans une chambre de bonne avec toilettes sur le palier et vu sur les Invalides !
Il y a des trentenaires (presque quarantenaire) (quand-même) qui deviennent président de la République, et puis il y a les autres.
Je crois que je suis un petit peu fatiguée… J’veux dire… Un peu…
Comment expliquer, sinon, que je puisse partir donner une formation à 9h30 sans, à un seul moment, réaliser que si je ne prends pas l’adaptateur de mon Mac avec moi, jamais je ne pourrai me connecter à la télé diffusant ma présentation ?
Le plus « drôle » dans cette histoire c’est que, quand je m’en suis rendue compte, je me suis comme séparée de mon corps, absentée quelques secondes, juste le temps de me mettre en pilote automatique pour :
J’ai fait 10 mètres dans la rue avant de désactiver le mode robot qui me servait de pilote, le temps de marcher d’un pas soutenu et de réaliser que NON, définitivement, l’option thé n’était pas le compagnon idéal pour accélérer la cadence.
Fatiguée. Donc. Oui.
Avril est taré.
Ce texte, je l’ai publié initialement le 11 avril 2015, il y a deux ans, à l’occasion de la journée mondiale contre la maladie de Parkinson. Fidèle au RDV, la maladie est toujours là (et fête ses 200 ans de longévité), on ne la soigne toujours pas, la journée est restée, et les media, eux, continuent de ne pas en parler. Ou si peu. Ou si mal…
Comment, il est vrai, traiter de ce sujet difficile à adresser de par la multiplicité des symptômes, des cas, des malades ?
L’angle, c’est celui du quotidien, de la vie, celle qui continue bon gré et malgré tout, malgré les regards, malgré les facultés cognitives qui jouent au yoyo du plus et du moins (puis de moins en moins), malgré les douleurs, malgré les angoisses, malgré les difficultés à s’exprimer qui font que, aujourd’hui encore plus qu’il y a deux ans, mon papa s’enferme dans une prison de verre, ce corps qui ne répond plus comme il faudrait et dont on aurait coupé le son.
Ce texte je l’ai écrit il y a deux ans et malgré de vaines tentatives je n’ai à ce jour, 19 ans après le premier diagnostic, pas trouvé mieux pour partager mon histoire (qui n’est d’ailleurs pas que la mienne) face à cette connasse de Parkinson.
Si tu me suis un peu sur Facebook tu as pu le comprendre : ma semaine s’est vécue entre Bretagne et Paris, entre trou béant dans ma connectivité via l’absence totale de réseau (Free) et ravages d’ondes WiFi vigoureusement apportées par la fibre de ce cher Xavier (Free).
Si tu me suis un peu sur Facebook tu as pu le comprendre : cette oscillation négative puis positive sur l’échelle de la connexion Internet m’a épuisée.
Mes chers amis je me suis délocalisée, le temps de quelques jours, à 500 mètres d’une plage bretonne recouvrant tout le sable à marrée haute et s’enfuyant loin, très loin, à marrée basse. Ça parait enviable dit comme ça, et ça l’est, sauf que mine de rien j’ai plein de boulot et une connectivité follement restreinte (car transitant via le très limité réseau Free de mon téléphone Intelligent). Je souffle donc environ 50 fois par jour face aux déceptions que m’offre la technologie.
Bon, OK, peut-être je souffle aussi (un peu) (parfois) du bruit ambiant que peuvent générer un enfant de 4 ans et sa frangine d’un an et demi (et quelques)… Mais je fais genre c’est le réseau.
Vas-y là, ça saoule…
… Je ne capte plus !
Pour changer je fais (un peu) (parfois) profil bas vu que, on ne va pas se mentir, le boulet, c’est moi.
Il y a quelques jours encore, on m’interrogeait sur mon métier.
Qu’est ce que je fais dans la vie ?
Quelle question… Plein de choses, pas grand chose, et si en ce moment je me chauffe pas mal avec mon ami Paul Lemploi, d’une façon générale disons que je raconte des histoires… En bonne donneuse de formation, sur mes blogs, dans les papiers que je balance de ci de là ou sur les Réseaux Sociaux, oui, je raconte des histoires.
Une bonne histoire, c’est d’abord un bon sujet (puis un bon angle, un bon style et enfin un bon titre, pour faire court).
Le « bon » sujet est subjectif et, croix de bois croix de fer, si j’en crois les derniers jours qui viennent de s’écouler (et le râle délicat accompagné de la rengaine certaine qui me poursuit « Raaaaaa non, vas-y, c’est tout pourri comme idée de billet de blog ! ») le « bon » sujet est un bon gros filou tendance lâcheur.
Comme je ne suis pas du genre à garder mes interrogations pour moi (coucou !), je t’en livre ici 2/3, des bons et des moins bons sujets.